J’ai effectué le stage avec David en mai 2018. J’ai commencé le montage du PDM début août pour terminer mi-septembre. Le chantier a duré environ 15 jours (du perçage de la dalle pour l’arrivée d’air au premier feu)…sachant que j’ai pris mon temps.
C’est une poêle de 6kW équipé :
- d’un échangeur inox pour un raccordement ultérieur à un ballon d’ESC;
- d’une arrivée d’air arrivant du sous-sol et équipée d’un registre à câble;
- d’un four blanc;
- d’une résistance électrique en pied de conduit pour assurer le préchauffage en intersaison;
- d’un banc avec by-pass.
Avant le montage du poêle proprement-dit j’ai tout d’abord renforcé la dalle et percé celle-ci pour installer le tube d’arrivée d’air provenant du sous-sol. J’ai ensuite collé au sol 7 cm de béton cellulaire surmontés de 3 cm de briques réfractaires (commandés en plus chez le fournisseur) sous l’emprise du poêle. J’ai aussi mis 10 cm de béton cellulaire sous le banc. J’ai dû procéder ainsi car ma dalle est composée de hourdis en polystyrène.
J’en ai aussi profité pour installer le registre à câble. Il transite par le tuyau d’arrivée d’air. J’ai copié le système qui est décrit dans le « Support de formation » à savoir la récupération des cendres par le sous-sol via un tube aluminié. C’est très pratique au quotidien!
Lors de cette phase préparatoire j’ai également fait passer l’échangeur inox au travers de la dalle (le futur ballon d’ECS sera situé au sous-sol sous le poêle…faute de mieux). Cela implique de commander un échangeur plus long (5 m).
Le four blanc se situe à l’arrière du poêle. Il est équipé d’une porte carrée, ce qui est pratique pour insérer des gros plats. Le dessus du four est constitué de 2 briques plâtrières, de 4 cm de laine de roche M1, et d’ une couche de bauge (terre + foin du jardin).
Le banc est équipé d’un by-pass pour l’allumage (briques amovibles via une trappe de ramonage). Le dessus du banc est fait de briques plâtrières recouvertes de bauge.
Une résistance électrique est positionnée eau pied du conduit, sous la trappe de ramonage, pour assurer le préchauffage aux intersaisons.
Ma maison ayant une faible inertie, je vais utiliser le PDM une année pour voir ce que ça donne. En fonction je verrai si je rajoute de la masse thermique (5 cm de bauge) ou pas avant de faire l’enduit de finition.
Après 3 mois d’utilisation nous sommes trés contents de notre PDM, autant pour le confort thermique que pour l’aspect culinaire. Le fait de travailler à la maison me permet d’utiliser quotidiennement le foyer et/ou le four blanc pour cuire ou réchauffer. C’est vraiment très pratique et aussi très satisfaisant de limiter l’utilisation des plaques électriques.
Il y a quelques inconvénients à noter, minimes selon moi par rapport aux avantages, mais dont il faut être conscient :
- le fendage du bois au merlin est physique et prend du temps;
- le rythme/mode de vie est à prendre en compte lors que l’on choisit ce mode de chauffage. C’est encore plus vrai si l’on veut cuisiner avec;
- j’ai dû renouveler la boîte à feu (un seau de peinture métallique dans mon cas) après 3 mois d’utilisation, et j’ai du mal à en récupérer autour de moi.
Merci beaucoup à David et Samuel pour leur accompagnement et leur disponibilité. Longue vie au PDM!!